Eglise Sainte Libaire

Eglise sainte libaire

 

 

Référence: 88266005

Canton

Bruyères

Commune

Lépanges/Vologne

Adresse

Rue de l’Eglise

Lieu-dit

Haut de Surmain

Section Parcelle  

AD 88

Coordonnées GPS

Lat : 48°10’24,66’’ Long : 6°40’7,08’’

Coordonnées Lambert 93

X= 972611,16 Y= 6792239,96

Altitude

416 m

Dénomination 

Eglise Sainte Libaire

Epoque de construction

19ème siècle

Année

1865

Architecte

REVEILLE (Epinal)

Historique 

C’est un désaccord avec la paroisse de Deycimont à propos d’une cloche, qui accéléra la construction de l’église de Lépanges. Le conseil municipal réuni le 2 novembre 1862 décide qu’il y a lieu de prier Monsieur le Préfet, d’autoriser la construction d’une église à Lépanges et d’accepter l’ajournement des grandes réparations à l’église de Deycimont, jusqu’à ce que la construction projetée soit réalisée. Le 28 novembre 1862, le préfet, après avis de Monseigneur CAVEROT, évêque de Saint-Dié, autorise la construction de l’église avec son presbytère. Un devis est demandé à Monsieur REVEILLIEZ, architecte à Epinal. Le 7 juin 1864 les travaux sont adjugé à Jean-Baptiste DEMANGE, entrepreneur et maire de LE ROULIER. Le décret du 15 août 1865 autorise l’érection d’une succursale confirmée par l’ordonnance canonique par l’évêque de Saint-Dié, le 4 septembre 1865.     

Description

Eglise en pierres de grès rose extraites d’une carrière, rue des sources, de style composite néo-roman. La tour-porte avec son portail est en plein-cintre. Au deuxième niveau de la tour, on remarque l’emplacement réservé à l’horloge, qui n’a pas été utilisé, non visible du village. Le troisième niveau comporte quatre fenêtres avec abat-sons et les trois cloches sont à l’intérieur, au sommet on peut voir une corniche à modillons. La tour-clocher est surmontée d’une flèche octogonale. La surface de l’église est de 400m² environ. La nef principale est séparée des bas côtés par dix colonnes Toscanes, en grès rose, d’un diamètre de 0m70, surmontées d’un chapiteau. Le plafond, en lattis et plâtre, est couvert par une voûte en berceau, ornée d’arcs formerets plein-cintre, en grès, qui reposent sur les colonnes de 3m80 de hauteur. La nef est éclairée par dix fenêtres plein-cintre avec ses vitraux. Sur les murs des bas-côtés, un très beau chemin de croix avec ses 14 stations de 1m70 de hauteur et de 80 cm de largeur, en plâtre polychromé. De chaque côté du chœur, à gauche un autel, en marbre du chipal, et marbre gris dédié à la Vierge, à droite, un autel de même facture, avec le tabernacle. Le chœur surélevé de deux marches, en forme polygonale, est éclairé par trois fenêtres avec des vitraux, la fenêtre à gauche, le baptême du Christ, au centre, la mort du Christ sur la croix, à droite, la résurrection du Christ. Les trois vitraux du chœur ont été réalisé par les ateliers JANIN de Nancy, en 1947. Les vitraux de la nef ont été financés par une kermesse. La tour du chœur est tapissée de boiseries avec ses stalles en chêne.

Au fond de l’église on peut voir deux bénitiers en grès rose, au dessus, la tribune et son orgue (voir fiche descriptive). A droite en entrant, une chapelle dédiée à Sainte-Thérése et l’Enfant-Jésus, avec sa statue en plâtre polychromé et le seul vitrail épargné par les bombardements de 1944. A côté, la vitrine contenant les trésors de l’église depuis son érection. En entrant à gauche, la statue unique en France et classée de Notre Dame de l’Usine (voir fiche descriptive), ainsi que la chapelle du souvenir avec un vitrail représentant l’église de Lépanges, une plaque en marbre avec les noms des lépangeois morts pour la France en 1914/1918, une magnifique piéta en plâtre polychromé et les exceptionnelles fresques, classées à l’inventaire, et réalisées par MANGIN-MENOUX. L’une représente : « Les combats, avec le martyre du Christ » L’autre : « Les ruines après les combats » Elles auraient besoin d’une restauration. Les montants en fonte, des bancs de la nef, proviennent de la fonderie FRICATEL et fils d’Epinal.

Propriétaire  

Commune de Lépanges

Date d'enquête

 

Décembre 2020

Observations

Ses 150 ans ont été fêtés le 23 octobre 2016

Sources

Archives départementales et diocésaines

Commentaires

  • Cédric PREVOT
    • 1. Cédric PREVOT Le 21/01/2024
    Bonjour,

    Encore merci et bravo pour la qualité de votre site internet. C'est un vrai gisement d'informations, sur lequel il est très agréable de naviguer.

    Je me permets toutefois une petite correction concernant "l'ensemble de deux toiles marouflées". Elles sont l'œuvre de l'Atelier Minoux & Mangin, peintres décorateurs basés à Ménil-en-Xaintois (il s'agit d'Albert Minoux et Paul Mangin).

    Concernant les dénominations, j'ai trouvé une source secondaire qui indique d'autres noms de tableaux :
    Inscrites à l'inventaire depuis le 18 novembre 2008, on retrouve sur la fiche POP des œuvres (1) ce titre courant : "Soldat gisant au pied du Christ en croix" et "Village en ruines".

    Notons sur le sujet la parution récente d'un article de Jean-Claude Fombaron (2) dans le Mémoire des Vosges n°47 consacré aux Représentations. Pour information, Mémoire des Vosges est la revue éditée par la Société Philomatique Vosgienne.

    Bien cordialement,
    Cédric PREVOT

    Références citées dans le commentaire :
    (1) Ministère de la Culture. (2024). Deux tableaux : Soldat gisant au pied du Christ en croix, Village en ruines. POP : la plateforme ouverte du patrimoine. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM88001542
    (2) Fombaron, J.-C. (2023). Minoux et Mangin peintres-décorateurs à Ménil-en-Xaintois : L’art du décor (1898-1939). Mémoire des Vosges, 47-Représentations, 21‑32.

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