Catherine de Barr

Catherine de barr

CATHERINE DE BAR

 En religion  « MECHTILDE du Saint-Sacrement »

Fondatrice de la Congrégation des Bénédictines du Saint-Sacrement

       

Elle est née, le 31 décembre 1614 à Saint-Dié, au sein de la famille BARRE qui compte sept enfants. Très tôt, elle est attirée par la vie religieuse et entre, en novembre 1631, à l’âge de 17 ans, au couvent des Annonciades à Bruyères, nouvellement créé près de l’église.

Elle prend l’habit sous le nom de sœur « Saint-Jean-l’Evangéliste ». Au décès de la mère supérieure, atteinte de la peste, elle est élue supérieure malgré son jeune âge. Nous sommes pendant la période de la guerre de trente ans avec ses calamités : la famine et la peste.

Les suédois envahissent Bruyères en 1635, incendient l’église et le couvent, les religieuses quittent Bruyères précipitamment et se réfugient à Badonvillers, puis à Commercy, Sœur Saint-Jean-l’Evangéliste se réfugie à Saint-Dié dans sa famille. En 1636, elle entre au couvent des Bénédictines à Rambervillers et le 2 juillet 1640, elle fait profession et prend le nom de « Catherine de Sainte MECHTILDE ». Suite à la guerre, elle se réfugie à Saint-Mihiel, puis à l’abbaye de Montmartre en 1641.

En 1650, elle revient au couvent de Rambervillers et elle est élue prieure, mais la guerre éclate de nouveau en Lorraine. Elle regagne Paris en 1651 et décide de créer un nouvel institut voué à l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement et en rédige les règles au monastère de la communauté, rue du Bac à Paris. Le pape Alexandre VII approuve l’institut le 20 septembre 1660.

Plusieurs couvents acceptent la règle : Toul (1664), Rambervillers (1666), Nancy (1669), Rouen, Paris, Caen, Varsovie, etc…

Elle projetait d’établir, à Saint-Dié, le premier monastère lorrain de sa congrégation. Elle avait l’appui du Duc de Lorraine et de ses habitants, mais le chapitre s’y opposa.

Catherine de Sainte MECHTILDE s’éteint le 6 avril 1698 à Paris où elle repose.

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